Nos conseils pour penser écologie dans votre maison

Le parc immobilier français est un des secteurs les plus éminemment énergivores, et responsable d’un grand taux des émissions de dioxyde de carbone nationales. Depuis plusieurs années l’éco-habitat s’impose comme une des techniques prometteuses pour allier confort et respect de l’environnement.

La neutralité climatique, où en sommes-nous ?

L’actualité du CO2

 

Dans un contexte où le « Fit 55 » a enfin connu une avancée significative, les gestes écologiques doivent continuer à s’immiscer dans nos quotidiens, et pourquoi pas chez nous ! En effet, le 14 février 2023, l’Union européenne a acté la fin des moteurs thermiques en 2035. L’accord prévoit donc la fin de la vente des voitures et véhicules utilitaires à essence et diesel ainsi que des hybrides d’ici à 2035 – et 2036 pour les constructeurs automobiles produisant moins de 10 000 automobiles par an, autrement dit les marques de luxe. Il s’agit du premier accord sur un texte du paquet climat européen (composé de 12 propositions), également appelé « Fit for 55 » (paré pour 55).

 

Ces propositions en débat, dont la première avancée concrète concerne le secteur automobile, a pour but de tenir l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55% au moins en 2030 par rapport à 1990. Cette ligne de conduite a pour finalité théorique la neutralité climatique d’ici 2050, un combat ambitieux qui doit donc encore se traduire par des avancées dans tous les secteurs. Celui du bâtiment est donc aussi concerné, surtout lorsque l’on sait que le secteur du bâtiment représente 43 % des consommations énergétiques annuelles françaises et il génère 23 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) français.

L’éco-habitat

 

Pour ce faire, nous parlerons de l’éco-habitat. C’est un mode de construction en développement constant et qui rassemble différents types d’habitats, dont le point commun est l’utilisation de techniques et matériaux écologiques pour réduire au maximum l’empreinte carbone de la construction. Pensé sous le prisme de l’adaptabilité, l’éco-habitat sera modulable en fonction de la région, de son climat et de ses matériaux. La notion d’éco-habitat rassemble sous son égide plusieurs types de constructions : la maison à ossature bois, le bâtiment à basse consommation, l’habitat passif et les bâtiments à énergie positive, qu’on appelle les BEPOS.

• Vous pouvez en apprendre plus sur les bâtiments passifs par ici.

La nouvelle règlementation Règlementation Environnementale 2020 (RE2020) a mis à l’honneur les éco-habitats puisqu’elle promulgue la construction des habitats passifs et à énergie positive comme la norme à venir en termes de construction neuve.

La RT 2020

 

Lorsque l’on sait que 60 à 90% de l’impact carbone total d’un bâtiment a lieu lors de sa construction, l’idée d’une nouvelle règlementation a vu le jour, pour encadrer plus strictement la construction neuve que ne le faisait la Réglementation Thermique 2012 (RT2012). Dès lors la règlementation, en application depuis janvier 2022, met à l’honneur l’éco-construction et les éco-habitats. La RT 2020 promeut donc les bâtiments passifs ou à énergie positive.

Les logements écologiques

L’habitat passif

 

La notion d’habitat passif désigne un bâtiment dont la consommation énergétique au mètre carré est très basse, voire nulle ou positive. Les deux piliers de l’habitat passif sont les économies de chauffage et le confort des habitants. L’habitat passif est une conception optimale du bâtiment de telle sorte que le chauffage de l’habitation ne devienne plus qu’une installation désuète et inutile. Un bâtiment dit passif assure sa propre régulation sur la base d’une sobriété énergétique, sur l’exploitation de murs passifs et d’une utilisation optimale du soleil pour répondre à son besoin en chauffage. Le concept doit s’entendre dans la globalité de l’habitation, même s’il est vrai qu’il est grandement tourné sur le domaine du chauffage. La maison passive repose sur l’utilisation intelligente de la chaleur passive du soleil, une isolation très performante, le contrôle de la ventilation ainsi qu’une très bonne étanchéité à l’air. Ses caractéristiques techniques sont : des besoins énergétiques annuels pour le chauffage inférieurs à 15kWh/mètres carré, et une énergie primaire (qui assure le chauffage, l’éclairage, la production d’eau chaude sanitaire..) inférieure à 120 kWh/mètres carré par an.

Estimez votre projet

Les BEPOS

 

Il existe aussi les bâtiments à énergie positive (BEPOS) qui font partie intégrante de la notion d’éco-habitat. Un tel bâtiment doit être équipé de dispositifs de production d’énergie renouvelable de manière à produire sur un an davantage d’énergie d’origine renouvelable qu’il ne consomme d’énergie primaire non renouvelable. Ces bâtiments à énergie positive, qu’on appelle BEPOS, reposent sur un bilan BEPOS, qui prend en compte toutes les dépenses énergétiques du bâtiment, ainsi que sur l’EGES, l’évaluation des émissions de gaz à effet de serre du bâtiment. L’expérimentation sur la faisabilité de construction globalisée de ces bâtiments semble parfaitement concluante : elle a permis de caractériser un nouveau genre de bâtiment à la fois sobre en énergie et en carbone.

Inviter l’écologie chez soi

L’étiquette énergie

 

Pour penser écologie également dans votre appartement et non pas seulement à ses portes, les gestes d’économie (du chauffage, de la lumière, de l’eau..) sont de mise. On peut également attirer votre attention sur les équipements électroménagers, des sources importantes de consommation. Lors du choix de ces équipements choisissez des produits dont les performances sont écologiques au possible, un choix facile grâce à l’étiquette énergie. L’étiquette énergie est une fiche synthétique et uniformisée accompagnant les appareils électroménagers neufs (lave-vaisselle, four, téléviseur…), au moment de l’achat. Elle indique la classe d’efficacité énergétique du produit et vous permettra en conséquence de choisir le produit le moins énergivore de sa gamme (avec des étiquettes A, jusqu’à A+++). Un équipement particulièrement important pour la sobriété énergétique de votre logis, est votre chauffage, le tout combiné à une bonne isolation.

Estimez votre projet

Isoler son chez-soi

 

Pour penser de manière pérenne l’écologie dans votre maison, entamer des travaux de rénovation énergétique pour isoler parfaitement votre habitacle est le plus important. La bonne isolation de votre logement, empêchant ainsi toute perte sèche de chaleur en dehors de votre chez-vous, est aussi une garantie de baisse des factures de chauffage. Si votre isolation est mauvaise, vos besoins pour une même température d’intérieur par rapport à un logement bien isolé seront jusqu’à deux fois supérieurs, et la consommation augmentant, la facture fera de même. Des pertes en énergie peuvent arriver si vos cloisons ou fenêtres sont des passoires thermiques, la conséquence sera une facture éminemment plus chère, ainsi qu’un gaspillage énergétique peu écologique. N’oubliez pas que 70 % de vos dépenses énergétiques sont consacrées au chauffage de votre maison, et qu’une mauvaise isolation pourra provoquer une déperdition jusqu’à 25% de chaleur.

Les travaux de rénovation

 

Pour entamer des travaux de rénovation écologique avec des artisans de qualité au meilleur prix, faites appel à Archionline. Archionline est un service qui vous propose, par l’intermédiaire de ses équipes d’experts travaux, de contacter pour vous les meilleurs artisans, en fonction de vos envies et besoins, avant de vous envoyer des devis comparatifs. Ensuite un expert d’Archionline se portera garant sur toute la durée des travaux pour assurer leur bon fonctionnement.

• Vous pouvez en apprendre plus sur les services d’Archionline par ici.

Se chauffer sans chauffer la planète

Adieu aux énergies fossiles

 

Le chauffage est également un des nerfs de la guerre. Peu écologiques, les solutions de chauffage utilisant exclusivement du gaz vont progressivement être exclues du marché. Les réductions d’émissions de carbone sont dans la visée du gouvernement et justifient l’annonce forte de la RT 2020, qui a acté l’interdiction du chauffage au gaz pour les maisons individuelles neuves. L’objectif, à l’instar d’autres pays européens, est de se passer au maximum des énergies fossiles et du gaz. Les systèmes de chauffage plus écologiques, grâce aux énergies renouvelables, les pompes à chaleur, les chauffages biomasse et réseaux de chaleur vont donc être les grands gagnants de cette résolution et leur emploi sera mis en valeur. En plus de ces dernières solutions, le poêle à granulés s’inscrit en grand favori des solutions de chauffage respectueuses de l’environnement, ce qui explique que son marché soit en pleine expansion.

Le poêle à granulés

 

Indépendant de tout système de chauffage central, son installation est facile et pratique. Il fonctionne par la combustion de granulés de bois appelés les pellets, ce qui explique qu’on retrouve l’appellation poêle à pellets pour ce système. La gestion des granulés se fait automatiquement, son rechargement étant assuré par une vis sans fin automatisée. Le poêle est réputé comme une solution à hauts rendements, c’est-à-dire la capacité de l’appareil à récupérer l’énergie du combustible, qui permet de chauffer durablement avec un minimum de bois. Considéré comme écologique, l’utilisation de ce système de chauffage est neutre en carbone dans la mesure où les granulés de bois achetés proviennent de déchets de l’industrie du bois. Ces petits combustibles sont majoritairement des copeaux de bois provenant des scieries.

• Vous pouvez en apprendre plus sur les poêles à granulés par ici.