Les différents types d’isolation thermique

Le confort et le bien-être à l’intérieur d’une maison dépendent en grande partie de la chaleur et du chauffage. Aussi, il convient de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour bénéficier au mieux de cette chaleur.

Types d’isolation thermique

De manière générale, il existe deux types d’isolation thermique : l’isolation interne, qui concerne le toit et les murs intérieurs, et l’isolation externe, qui concerne les murs extérieurs. L’isolation interne des murs consiste à doubler les parois internes d’un isolant thermique. En d’autres termes, il faut intégrer l’isolant sur la face intérieure des murs. Les isolants généralement utilisés sont des plaques isolantes, qui se fixent au mur soit par vissage, soit par collage. L’isolation de la toiture se fait par l’isolation des combles. Les isolations combles perdus se traduisent généralement par la pose d’un isolant entre les poutres de bois pour limiter les déperditions thermiques. Pour ce faire, il est possible d’utiliser soit des isolants en vrac, qui sont plus faciles à poser, et qui se logent dans tous les interstices, des isolants en panneau ou des isolants en rouleau. L’isolation des combles aménagés se fait par la pose d’un isolant entre les chevrons de la toiture. Dans touts les cas, il faut que l’isolant soit performant pour limiter les pertes de chaleur, et pas trop épais pour éviter les surchauffes en été. Celui-ci ne doit pas non plus réduire l’espace habitable. Par ailleurs, l’isolation externe est le fait d’envelopper les parois externes d’un bâtiment à l’aide d’un isolant. Pour ce faire, on utilise des isolants adaptés à la nature des travaux effectués sur la maison : isolant à pose collée pour les maisons neuves, et isolant pose cale-chevillée ou isolant à fixation mécanique par profilés pour les maisons en rénovation.

Conseils à suivre pour bien réussir son isolation thermique

L’isolation thermique d’une maison est nécessaire, en ce sens qu’elle permet de limiter les déperditions de chaleur. En effet selon des études menées, 30% de la chaleur s’échappe par la toiture et les combles, 25% se perd par les murs, 10 à 15 % par les fenêtres et les portes, et 7 à 10% par les sols. De ce fait, pour réussir son isolation thermique, il est important de prendre en compte certains paramètres. En premier lieu, il faut prendre en compte la règlementation en vigueur. De plus, il existe des aides octroyées par l’Etat dans le cadre de la rénovation thermique d’une maison, conditionnées par une liste de travaux à effectuer en matière d’isolations combles perdus, et des matériels adaptés. Il est également important d’effectuer un bilan thermique. Cela va permettre d’évaluer le taux de déperdition de la chaleur, et surtout d’établir par quel moyen la chaleur s’échappe de la maison. Il faut aussi essayer de comprendre les principes de la conductivité et de la résistance thermique, l’inertie thermique, et l’effusivité des matériaux. En d’autres termes, il s’agit de déterminer le type d’isolant adapté aux travaux d’isolation thermique à entreprendre, et d’évaluer leur performance. Enfin, il faut traquer les ponts thermiques, qui sont les endroits où l’enveloppe thermique d’une maison est rompue. En d’autres termes, ce sont par ces interstices que la chaleur s’échappe. Aussi, la détermination des ponts thermiques est une étape très importante.

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